Epinal – Chamonix : 4-2
 
39’ –  47’ : Les 8 minutes fatales aux Chamois.

En raison de légers problèmes sur la route, les chamoniards n’arrivaient à Epinal qu’à 19h15 pour un match supposé débuter à 20h00 et finalement repoussé de 30 minutes. Une entrée en matière par forcément favorable à une concentration optimum mais que les Chamois devaient gommer au plus vite pour ne pas se faire distancer.

Chose que les Dauphins se chargèrent rapidement de rappeler à leurs adversaires puisque Lukes (photo) ouvrait le bal en lançant sur Bochatay après seulement 9’’ de jeu. Les joueurs de Chamonix se remettaient à peine de cet exorde local que Mysicka tentait à son tour de tromper le portier visiteur sans plus de succès hélas.

Pendant ce temps les chamoniards commençaient à mieux gérer le palet et à installer progressivement leur jeu. C’est d’ailleurs un peu contre le cours du jeu que Trébaticky partait seul mystifier Bochatay par un tour de passe-passe dont il a le secret.

Pas démoralisés pour autant, Chamonix prenait alors la direction des opérations et il fallait encore un grand Rémi Caillou pour retarder l’échéance. La retarder uniquement car à la 13’ sur une supériorité numérique que Chamonix exploitait bien, Beaule égalisait.

Secoués par ce but les Dauphins piétinaient en défense, tentaient de trop longues transversales, des contres trop aléatoires et des percées trop solitaires. Ce qui eu pour seul effet de découvrir un peu trop souvent l’arrière garde locale et de voir les Chamois prendre le dessus juste avant la pause (1/2).

Epinal se retrouvait donc dans la même situation que la semaine précédente face à Nice à savoir un début de second tiers en supériorité numérique avec un but de retard au compteur. A la différence que lors de la dernière journée, Epinal était revenue au score dès la première minute de cette période intermédiaire. Là, la tentative échouait à plusieurs reprises et Chamonix parvenait à tuer la pénalité sans anicroche.

Les deux équipes se mirent alors à jouer dans le flou complet. De part et d’autre, on vit des mauvaises passes, des shoots hasardeux, trop d’approches ratées et une carence évidente dans la construction des attaques.

Ceci conduisit les joueurs à l’énervement et la bagarre entre Farar et Dumas n’y était pas étrangère. Et même si les peines dont écopaient les deux protagonistes pour cette rixe n’étaient pas très équitables - 2+2+10 contre Epinal et seulement 2+10 à Chamonix – les spinaliens offraient à leur public une bien belle égalisation à la 39’ par l’intermédiaire du capitaine Fred Dehaene partit seul face au gardien suite à une bourde défensive des visiteurs (2/2). Les deux équipes rejoignaient sur ce score les vestiaires après une prestation à vite oublier.

Elle le fut vite d’ailleurs oubliée car dès le début de cette dernière période la rencontre affichait un tout autre visage et les Dauphins se présentaient bien plus entreprenant. Se battant sur tous les palets et beaucoup plus précis dans les passes et les relances, c’est sur un tir de la bleue de Zitouni et laissé flottant par Bochatay que Géhin glissait la rondelle entre les jambières de celui-ci (3/2 à la 44’). Les Dauphins venaient donc logiquement de prendre la tête des opérations et confirmaient en faisant le break par Mysicka trois minutes plus tard (47’ - 4/2). A partir de cet instant, le physique des spinaliens prenait le dessus et avec lui la mesure du match. Les quelques tentatives isolées de Beaule ou Pousse ne parvenaient pas à remettre Chamonix dans les rails et les spinaliens s’approchaient à grands pas d’une 9ème victoire en 11 rencontres. Rémi Caillou quant à lui, se chargeait du reste.

Dans l’intervalle, la victoire de Nice sur Mont-blanc plaçait les spinaliens à 2 petits points du titre de champion de France de première division de hockey sur glace… Un terme dont tous les joueurs, supporters et cadres de l’équipe de l’I.C. Epinal se surprennent à murmurer !

cannibale le 16-03-2003