Strasbourg - Epinal : 3 - 4
sur l'échelle des Dauphins. L'épicentre était au Wacken...
Le tremblement de terre annoncé en faveur de Strasbourg n’a pas eu lieu. La bête noire d’Epinal est définitivement écartée de la course au titre après sa défaite hier soir en Alsace.
Les coéquipiers de Fred Dehaene se rendaient au Wacken pour tenter de limiter les dégâts et pourquoi pas ne ramener que le partage des points.
La détermination de la défense et les bonnes intentions de l’attaque spinalienne dès l’entame du match comme le poteau de Mysicka à la 4’ laissaient présagé un grand match de hockey.
 
Les offensives étaient menées tambour battant de part et d’autre de la patinoire mais c’est Strasbourg contre toute attente qui allumait les compteurs à la 5’ sur un contre solitaire de Schuchewytsch (1/0).
Un des éléments qui a contribué à la victoire spinalienne fut certainement cette envie de ne rien laisser filer. Et le fait de revenir à la marque une minute plus tard (1/1) seulement par l’intermédiaire de Mysicka ne faisait que confirmer cet état de fait. Epinal devait sa survie sur le reste du tiers à un excellent Rémi Caillou qui, sur une attention de tous les instants, contrariait régulièrement les plans strasbourgeois hormis à cette 7’.
Anthony Maurice prenait alors l’initiative et sur un shoot puissant permettait aux siens de reprendre des couleurs. Des couleurs accentuées par le break de Mysicka une minute plus tard (2/3).
Le second tiers fut une période où les gardiens furent rudement mis à l’épreuve même si aucun but ne fut marqué. Et dans cette période intermédiaire, la transversale de Lukes et les tirs à bout portant des strasbourgeois n’y changeaient rien.
Ce fut à l’entame de la dernière reprise que le match se débrida à nouveau avec l’égalisation de l’Etoile noire à la 5’ par son finlandais Tuominen (3/3). Comme pendant le premier tiers, il ne fallait guère attendre pour voir Epinal se détacher à nouveau par un missile envoyé par Farar à la 6’sur lequel Aikaa (photo) ne pouvait que constater les dégâts (3/4).
 
Les nombreuses supériorités numériques et l’arbitrage toujours aussi particulier de M. Rousselin n’y changeaient rien et Strasbourg eut beau se ruer à l’attaque jusqu’à épuisement, ils ne revinrent plus au contact des Dauphins.
 
La centaine de supporters de la cité des images faisaient la fête à leurs protégés qui venaient de prouver définitivement leur valeur.

Cannibale le 23/02/03