(coupe de France 1/4 de finale):  Epinal - Angers : 0 - 4                 La vitesse supérieure!

Pour ce quart de finale de coupe de France, comme prévu, il y avait du monde au rendez-vous. Les tribunes combles 10 minutes avant l’entrée des joueurs en témoignaient. Angers attirait donc les foules de part sa notoriété loin d’être erronée et malgré une saison en demi-teinte. De même que comme pour les huitièmes de finale le tarif d’entrée était fixé à 10 Euros pour les adultes et 6 pour les enfants mais là encore, l’affiche était telle que ce ne fut un frein pour personne. Le match peut donc commencer et c’est sur les chapeaux de roues qu’Angers enclenche la première. Dès le début les Ducs prennent possession de la zone défensive spinalienne et n’entendent plus la lâcher. Faisant rapidement tourner le palet comme s’ils développaient un jeu de supériorité, il ne faut attendre que 30 secondes pour voir le premier shoot angevin parvenir sur un Rémi Caillou loin d’être sorti d’affaire. Patinant dans tous les sens pour tenter de s’extraire de ce mauvais pas, les défenseurs spinaliens parviennent enfin à lancer Géhin qui effectue le premier lancé des bleus et rouges sur Jubien à la 4’. Mais le retournement de situation est de courte durée et quelques minutes et quelques assauts plus tard, un contre bien construit d’Angers arrive en quatre passes sur un attaquant seul au second poteau qui n’a plus qu’à pousser la rondelle dans les filets spinaliens. C’est sur ce même rythme endiablé que se terminera le premier tiers temps (0/1). Dans les gradins, on continuait à espérer : « Au vu de la position d’Angers dans le classement S16, les ducs n’allaient pas tenir cette cadence très longtemps ». D’autant qu’après avoir rencontré Dijon et Dunkerque, on voyait bien que le jeu était bien plus propre et plus rapide surtout que les deux promus susnommés. Bref, il n’en était rien car le second tiers temps repartait de la même façon avec un pressing toujours très haut de la part des angevins et des sauvetages toujours catastrophe des spinaliens. Il fallait d’ailleurs de belles parades de Rémi Caillou pour ne pas regagner le vestiaire avec un score plus lourd (0/3). Aussi étrange que cela puisse paraître, les Dauphins avaient pourtant tiré au but quasiment autant de fois que leurs homologues mais le manque de précision, la détermination de Jubien assisté d’un brin de chance faisait que le compteur d’Epinal était toujours éteint. Dès la reprise on sentait un recule quant à la tactique spinalienne. Les joueurs de cité des images se lançaient moins et on avait l’impression que la consigne était de limiter la casse et la fatigue face à une équipe décidément plus déterminée et jouant à la vitesse supérieure. Peut-être Féfé avait-il déjà la tête à Strasbourg et préférait-il miser sur le moyen terme plutôt que de se lancer dans une course vaine ? Toujours est-il que cette dernière période était moins prolifique à Angers qui butait un peu plus sur la défense spinalienne désormais bien en jambe et sur un #21 dont le cuir de la mitaine était bien chaud. Il fallait donc attendre la 50’ pour voir Angers clôturer définitivement la marque (4/0). Et ce ne fut pas le penalty-shoot avorté par Lukes qui allait permettre de sauver l'honneur. Dans les tribunes les supporters avaient décidé que la coupe de France était avant tout une fête et remerciaient comme il se doit leurs protégés pour ce superbe parcours au milieu des clubs de la division au-dessus. En effet ce soir les Dauphins d’Epinal étaient tombés sur un os. Pour finir il faut noter la phrase d’un joueur angevin après le match : « En tout cas si Epinal monte en S16 l’année prochaine, vous n’aurez pas à recruter des supporters car ils ont déjà largement le niveau… » cannibale le 19/02/03